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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/128

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

fils d’un avocat d’Aix (1), et il nous apprend lui-même (2) qu’il avait fait ses classes au lycée de Marseille. A Paris, il suivait la profession d’avocal, comme son père, quand il fut attaché au cabinet du ministre Chateaubriand. Nommé ensuite maitre des requêtes, il démissionna en 1830 par royalisme et pour ne pas servir Louis-Philippe. Il collaborait à la Quotidienne et il était « fort spirituel », dit Mme Ancelot (3). Voilà tout ce que nous savons sur lui. Je puis vous affirmer qu’il n’était pas doué d’un << talent immense ». Mais il avait bien pu donner des conseils à M. Desbordes quand cllo débutait. En 1809 et 1810, il publia dans l’Almanach des Muses un Madrigal et une romance : l’Hermite (4). (Rappelez-vous la phrase de Marceline dans sa lettre à Olivier : « … ses almanachs, que dis-je ! les plus précieux recueils du monde, puisque le nom de tout ce que j’aime s’y trouve ».) Puis, sa collaboration cesse, ct l’on ne re(1) Son père, Jean-Baptiste Audibert ; sa mère, MarieAnne-François-Xavier Port.

(2) Histoire et Roman, page 183. (3) Un salon de Paris (in-16), page 46. (4) Réimprimée dans l’Almanach dédié aux Dames de 1816, page 81.