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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/145

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

— de son livre (1824) (1) : ce fut un des plus beaux jours de son malin préfacier. D’ailleurs on n’en finirait pas de rapporter les mauvais tours de M. de Latouche, dont quelques-uns sont restés célèbres, mais dont quelques autres n’eurent pas autant de succès. En 1826, par exemple, comme la duchesse de Duras avait lu à ses intimes une nouvelle intitulée Olivier qui n’a jamais été publiée, Latouche trouva charmant de composer à la hâte un petit roman fort scabreux (pour l’époque, car depuis…), qu’il orna de ce même titre : Olivier, et qui fut imprimé dans le format et avec les caractères d’Ourika. Les lecteurs ordinaires de la noble duchesse furent tout à fait scandalisés, car, sous Charles X, lc Faubourg SaintGermain n’était pas positivement porté à la pornographic. Mme de Duras protesta, et Latouche eut si peu les rieurs de son côté qu’il crut bon de jurer sur l’honneur, dans son journal, qu’il n’était pas l’auteur du livret. Il l’était pourtant, cela ne fait aucun doute (2). 3 (1) Ialouche a reproduit cette préface, qui est d’ailleurs un de ses meilleurs morceaux, dans les Adieux, page 174. (2) Tous ses biographes le reconnaissent, et même son apologiste, M. de Comberousse.