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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/147

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

tendait aux « éreintemen is », ce bourreau, comme l’appelait Sainte-Beuve. Latouche n’y était désigné que par « Il ». Mais « Il » se voyait reprocher d’avoir démarqué successivement Coleridge, Hoffmann, l’abbé Galiani et Mme de Duras ; « II » s’entendait dire des aménités de cette sorte : « Tout ce qui s’est fait en France depuis vingt ans d’éclatant et de beeu, il l’a gâté ; il s’est caché comme un ver au fond de tous les fruits qui commençaient à mûrir, pour les corrompre et les empoisonner », etc. Bref, la chute de sa pièce et ce coup de massue accablèrent le pauvre Latouche ; dégoûté des hommes, il vint s’établir dans la Valléeaux-Loups, à Aulnay, où il possédait une petite maison.

N’ayant pas réussi sa vie, il restait asscz ardent et passionné pour devenir tout à fait méchant. D’ailleurs la neurasthénie faisait de lui-même sa première victime. Il passait sans cesse, et pour des raisons qui n’étaient claires qu’à ses yeux, de l’engouement le plus encombrant à la haine la plus inconceraires, 1, page 430 sq.). – Voyez encore dans les Rapsodies, de Pétrus Borel, la préface datée de novembre 1831. 1