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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/154

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

les Dernières lettres de deux amants de Barcelone, ouvrage de circonstance et sans intérêt pour nous (ni d’ailleurs, je le crains, pour personne). Et l’on n’y voit pas davantage de héros portant le nom d’Olivier, sauf dans le pastiche de Mme de Duras que Latouche publia en 1826, et dans l’adaptation de la nouvelle d’Hoffmann : Mademoiselle de Scudéri, qu’il fit paraître sous le titre d’Olivier Brusson (1823). Mais qu’est-ce qui nous prouve que cette histoire espagnole, à laquelle Mile Desbordes fait allusion dans sa mystérieuse lettre à Olivier déjà citéc, ct qui la passionne si fort, Latouche ne l’a pas détruite comme nous savons qu’il avait fait des autres ouvrages de sa jeunesse ? D’ailleurs, avec un peu de bonne volonté, on trouverait bien quelque analogic entre son roman de France et Marie et l’histoire de Marceline. C’est l’aventure d’un royaliste, Roger de Lavarenne, compromis dans la conspiration de Cadoudal et condamné à mort ; une jeune femme, son premier amour, l’épouse sans passion comme sans répugnance, afin de lui sauver la vic ; elle lui donne un enfant, mais bientôt Roger tombe éperdument épris de sa pupille,