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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/155

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Marie, qui l’adore à son tour : « La candeur, l’innocence, la sérénité, l’amour, respirent sur cette figure virginale », etc. (1). Cette Marie ressemble assez à notre naïve Desbordes, et la jeune femme que Lavaronne a épousée, et dont il a eu un fils, pourrait bien être Mme de Latouche….. Mais je crois qu’il est plus prudent de ne pas insister sur des rapprochements de ce genre. En somme, rien jusqu’à présent ne nous autorise à mettre en doute les témoignages de Guttinguer et d’Hippolyte Valmore : tous deux s’accordent à nommer Latouche. Et nous possédons d’autre part une lettre qui laisse, semble-t-il, deviner bien des choses. Au lendemain de la mort de Latouche, Sainte-Beuve qui voulait lui consacrer un article (2), avait écrit à Marceline pour lui demander des renseignements (3). Voici la réponse qu’il reçut :

page 34. (1) France el Maric (Paris, 1836, 2 volumes in-8°). Voir la llevue des Romans, par Emilo G***, lome II, (2) Paru au tome III des Lundis. (3) On trouvera sa lettre dans Pougin, pages 107-108, el mieux dans Spoelberch de Lovenjoul, Sainte-Denve inconnu, pages 233-231, note. M. Pougin a mal daté la lettre et son texte n’est pas exact.