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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/190

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Latouche ! Explications réciproques, franchise, magnanimité générale, serments d’amitié in violable entre les deux hommes, etc., cte. (Cf. George Sand, Musset et Pagello). Vous pouvez lire des scènes de ce genre dans une centaine de romans parus de 1810 à 1850.

Pourtant on voit seulement dans la correspondance que Valmore était très jaloux et que, même, il ne savait pas toujours s’empêcher de reprocher à Marceline un passé qu’elle lui avait avoué. Ses parents avaient considéré comme une sottise le mariage de leur beau garçon avec une pauvre actrice, plus vieille que lui de sept ans, et ils ne manquaient pas de le lui dire, et il ne manquait pas d’en être influencé. De plus, conime il est naturel, il souffrait cruellement quand sa femme publiait tant de vers où elle se mourait de passion pour son premier amant, et il avait beau se dire que c’était de la littérature… Or, cette jalousic avait rendu très douloureuses, pour Valmore et pour Marceline, les premières années de leur vie commune : « Ta lettre… m’a reportée à des temps de torture et de malheur qu’il ne faut pas réveiller, puisque j’ai pu y sur-