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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/231

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

pouvaient venir coucher à Aulnay (1) ; et pourquoi il paraissait « indisposé » à ce point quand on ne lui confiait pas le soin de ramener Inès et Ondine d’Orléans à Paris. Et sans doute aurail-elle alors remarqué avec inquiétude qu’il déployait bien des grâces pour amuser la jeune Ilyacinthe… C’est

qu’il l’aimait, apparemment, car ici l’on ne peut faire que deux hypothèses : 1° ou bien Lalouche était épris de la petite Ondine et il se proposait de la séduire ; 2° ou bien, si Ondine était sa fille, il voulait conquérir son affection, exercer une influence sur son esprit, s’occuper d’elle, enſin, après avoir découvert subitement qu’elle était charmante. Et, même en ce second cas, je vous prie de songer à ce que dut souffrir Marceline ! J’avoue d’ailleurs que je ne crois pas trop que Latouche fût le père de lIyacinthe ; très probablement le nom que portait la jeune fille avait été choisi cn souvenir de lui : il était en très bons termes avec les Valmore au moment de sa naissance, nous le savons déjà. Mais franche(1) A son mari, 2 mai 1839.