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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/239

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

jamais : d’abord je déleste la campagne par soubresauts, et je suis terrassée de travail. Après cela, son caractère ne me convient pas, et de plus, s’il y a en effet une femme grimaçant de jalousie et de vengeance, je n’ai nulle raison pour vouloir l’exciter. Mon coin est bien préférable, et j’ai assez de chagrins, d’inforlune et de souffrance pour mériter, peut-être, un peu de repos. Veux-tu ma pensée toul entière ? Je ne souhaite pas que nous acceplions jamais aucun service de ce côlé. Hélas ! il dit vrai : il n’a pas un ami ! La pauvre Mu Nairac m’a dit bien des choses. Je te jure, au reste, que je le recevrai toujours bien… >>

« 25 jain 1839. —— Pour la personne qui t’écrit maintenant si souvent, sans juger ni parlager les haines arden{es qui lui font un enfer de ce monde, sans lui en vouloir de m’attirer la seule ennenie que je me connaisse au monde, demeurons sur le pied où nous nous sommes garantis loute l’année. Rien d’hostile, rien d’inlime. M. de Latour m’en a parlé franchement dans sa dernière visite ct n’en a dit toute sa pensée. Non, Valmore, ne lions pas notre avenir ; écris le moins possible, n’appuies sur rien… » < 2 juillet 1839. — Je vois avec chagrin que tu es extrêmement exaspéré contre une personne dont je ne pense pas tant de mal qu’on a voulu nous en faire croire. Je l’ai entrevuc une fois, et je t’assure qu’elle m’a paru belle, timide et fort