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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/261

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

ment de dépense ; c’est pour pouvoir y faire face qu’elle s’adresse de nouveau à la généreuse bonté du Roi. On propose de supplier S. M. de lui accorder une somme de 300 fr. qui sera remise à M. Lassagne par l’intermédiaire de M. de Chevilly

« Ci. 500 fr. » (1)

. Et l’on voit Marceline recourir ainsi trop souvent, hélas ! — « aux bontós du Roi en termes simples et touchans », et par exemple obtenir 500 fr., le 1er janvier 1834, quand « l’hiver a encore augmenté les difficultés de sa position (2) », ou 300 fr. le 12 mars 1834, « pour rejoindre son mari à Lyon. » (3)

Sous la Restauration, Marceline s’était efforcée d’avoir une de ces petites pensions qu’on accordait alors aux auteurs. Il paraît que la bonne Mme Dufrénoy, qui passait à cette époque pour un grand poète, avait écrit au roi une épitre en vers où clle lui demandait pour « la Deshoulières du xixe siècle » les encouragements et la sym(1) Archives nationales 04 * 172, ordonnance n° 97. (2) Ibid. 04 * 167, ordonnance n° 21. (3) Ibid. 04 * 167, ordonnance n° 91. 17