Aller au contenu

Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
258
MARCELINE DESBORDES-VALMORE

pathie d’un descendant de Louis XIV : « Et savez-vous ce que le roi lui aura répondu ? — s’écria Benjamin Constant quand on lui raconta cela, Madame, je vous accorde avec le plus grand plaisir ce que vous me demandez ; quant à Mme Desbordes-Valmore, il m’est impossible de rien faire pour elle (1). » Assurément Louis XVII avait assez d’esprit pour parler quelqueſois comme Benjamin Constant. Pourtant sur un état des « Demandes de pensions », dressé en 1822 (2), on lit : « Mmo Desbordes-Valmore, femme de lettres, sur la proposition de M. de Chazet (3) », et cette pension fut accordée, mais Marcelinc ne la conserva pas longtemps, puisque, le 24 mai 1826, elle écrivait à son ami Dutilhæil : « … Déjà, il y a quatre ans, j’ai été rayée de cette liste des pensions (où la bienveillance cachée de quelque puissant m’avait inscrite) par la raison que nul comédien ne pouvait prétendre à (1) Coulmann, Reminiscences, tome 1, pages 343-314. (2) Archives nalionales 03 1617. — On trouve le nom de Desbordes sur un état des « Pensions proposées dont les arrérages doivent être payés à partir du 1er juillet 1817. Mais sûrement il ne s’agit pas là de Marceline (Ibid. 08 1618).

(3) Alissan de Chazet.