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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

en quittant Paris, se réfugier à Rouen. Et justement nous avons une lettre d’elle à son frère, datée du 24 décembre 1811 et de Rouen (1) où elle se donne comme logée à demeure. Donc, son arrivée à Rouen doit être antérieure à décembre 1811, mais pas de beaucoup, de quelques mois, seulement, puisque, dans son élégie Le retour chez Délie (2), elle dit que : Trois étés se sont écoulés Depuis que, m’exilant sur des rives sans fleurs, Je n’emportai que le triste courage En pleurant de cacher mes pleurs, c’est-à-dire depuis son départ de Paris, lors de sa rupture (voir la suite de l’élégie). Or, c’est dans l’été de 1813 que Marceline retrouva Délia à l’Odéon (3), et par conséquent, durant l’été de 1811, approximativement, qu’elle avait dû rompre avec son ami.

(1) Publiée par M. Pougin, page 133 sq. (2) I, 161

(3) Voir plus bas.