Page:Bouniol - Les rues de Paris, 1.djvu/105

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vécut la retraite, content du bien qu’il pouvait faire et de la joie qu’il trouvait dans un paisible et charmant intérieur. Marmontel se trompe encore quand il dit que sa fille, à cause de sa pauvreté, se fit religieuse. Il mourut, sans laisser d’enfants, le 2 septembre 1733, à l’âge de soixante-deux ans, et nul doute qu’il ait reçu à son heure suprême la bénédiction de son évêque, qui devait lui survivre tant d’années encore. On peut affirmer pareillement sans crainte de se tromper que, malgré le silence qui depuis un temps s’était fait autour de sa gloire, la mort de Roze fut un deuil pour tous ses concitoyens et que la ville entière voulut assister à ses funérailles.