Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/147

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139 CloriiKh ; et Camille et toutes les j^aierrièrcs et amazones (hîs temps falmleux ou modernes, la seule digne encore (tujourdliui de nuinter sur le /)icklesfal (.’jn’que, et de donner à notre litt»’’rature une illustration (|ui lui manque, c’est notre Jeanne d’Orléans si guerrière, si sainte, si inspirée, si chevaleresque, si digne du respect de toutes les générations et si lâchement assassinée par les Anglais, par Chapelain et par Voltaire. » Ces lignes sont de celles qui honorent la mémoire de llarthélemy mort récemment et presque oublié après avoir fait tant de bruit naguère. Argenson (rue d’) : Trois personnages de ce nom furent ministres, sous la régence et sous Louis XV. Argenteuil (rue d’) : S’appela ainsi parce qu’elle fut bâtie sur l’ancien chemin ([ui conduisait au village d’Argenteuil. Le 1" septembre 1G84, au n" 18, mourut l’auteur de Poli/eucte, de Cinna, des Horaces, etc., le grand Corneille, réduit à une telle détresse que Boileau devait solliciter pour lui un secours du roi. Peu de temps avant qu’il s’alitât, d’après ce qu’on raconte, le poète auquel on devait plus tard élever des statues, descendait péniblement sa rue et s’arrêtait devant l’échoppe d’un savetier pour faire raccommoder sa chaussure, sans doute faute d’une seconde paire qui lui permit de changer. Pourtant M. Th. Gautier a eu tort, dans sa ]\\îii : ^, y Anniversaire de Corneille, où se trouvent d’excellents vers, de dire en terminant : Louis, ce \il détail, que le bon goût dédaigne. Ce soulier recousu me gâte tout ton règne. Car le roi, dès qu’il fut instruit par Boileau de la posi

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