Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/148

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LES RUES DE l’ARIS. tion de Corneille, lui envoya deux cents louis d’or qui furent portés au malade par BesseL de la Chapelle, inspecteur des Beaux-Arts. Beaux ’Arts (École des) : Cette École a été élevée sur l’emplacement qu’occupait l’ancien couvent des PetitsAugustins, devenu après la Révolution le Musée des P(3tits-Augustins. Ce Musée supprimé a fait place à l’École par suite d’un décret du 24 avril 181G. En outre des constructions nouvelles élevées du côté du quai, comme dans les cours intérieures, le Palais s’est enrichi de précieux déhris provenant de l’ancien château de Gaillon. Dans le grand Amphithéâtre, dit Hémicycle y se voient les remarquables peintures qui sont le plus beau titre de gloire de Paul Delaroche. Saint-André-des-Arts (rue) : « La rue St-Andrc-desArtSy qui commence au pont Saint-Michel et finit à la porte de Bussy, dit Sauvai, est une des plus anciennes de l’Université et bien que les vieilles chartes lui donnent quantité de noms, rarement pourtant y lit- on celui qu’elle devrait porter et qu’elle portait originairement. Tantôt c’est la rue St-Germain des Prés^ parce qu’elle conduit au faubourg St-Germain et à l’abbaye de ce nom ; tantôt c’est la grande rue St-André à cause qu’elle passe devant l’église St-André (aujourd’hui démolie), tantôt c’est la rue St- André-des- Arts comme étant placée tout à l’entrée de l’Université ’, où s’enseignent les arts et les sciences. Il y a même des gens qui l’appellent Saint-Andrc-des-Arcs parce qu’ils pré &gt ; On appelait l’Université cette partie méridionale de la ville où se trouvaient alors à peu près exclusivement les collèges et les écoles.

A.