Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/151

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14.3 éloigné tic la cour. &gt ; ) Il y vécut et mourut en ellL-t Ir.inquillemont. Ai’ras (rue d’) : Ce nom vient du collège qui très anciennement se voyait dans la rue. Arsenal (rue de 1’) : Les bâtiments qu’occupe aujourd’hui la bibliothèque sont ceux de l’aucien arsenal. Aubnj-le-JiuucIicr (rue) : On l’appelait ainsi dès le \\\V siècle. Ce nom lui vient parait-il, d’un boucher nommé Aubry qui y demeurait ; car, outre qu’elle était voisine de la Grande-Boucherie, on la désigne ainsi dans les plus anciens titres. À une certaine époque, le peuple, par corruption ou pour abréger, prononçait : Briboucher. Aubifjné {vwQ. d’) : Agrippa d’Aubigné, né en looO, mort en 1630, a laissé des Mémoires sur les guerres de religion auxquelles il prit une part active. 11 était graud’père de M™’’ de Maintenon. Audran {mo) : Gérard Audran, né à Lyon en 10 40, mort à Paris en 1703, a laissé un grand nombre de gravures qui sont des chefs-d’œuvre ; . Maniant avec une rare habileté la pointe et le burin, ayant au plus haut degré l’intelligence du dessin, il savait au besoin faire disparaître les incorrections et les négligences des originaux qu’il reproduisait d’ailleurs avec une rare fidélité. On cite entre ses planches les plus remarquables VEnée, la Sainte- Agnès, d’après le Dominiquin, la Femme adultère, — le Temps — Pyrrhus, d’après Poussin ; les Batailles d’Alexandre, d’après Lebrun, etc. Audran sut mélanger parfois heureusement Teau forte et le burin. Milézia va jusqu’à dire de cet éminent artiste : « Il n’a point eu d’imitateurs et ne pouvait en avoir ;

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