Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/157

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149 Barbette (rue) : Elle s’appela ainsi parce qu’elle passait devaut un hôtel «le ce nom célèbre dans l’histoire de Charles VI et construit par Etienne Barbette, prévôt des marchands sous Philippe-le-Bel. Le duc d’Orléans, frère du roi (Charles VI), sortant de l’hôtel dit le petit Séjour de la Reine qu’habitait Isabeau de Bavière, fut assassiné à la porte Barbette par Jean-sans-Peur et ses mauvais garçons. Ban’lkne (rue de la) : Vis-à-vis le Palais. Elle porte déjà ce nom dans un concordat passé en 1280 entre Philippe-le-IIardi et les couvents de Saint-Maur et de Saint-Eloi. Mais Ilobertus Cenalis, dans sa Hiérarchie française, Vaji^eWe la rue de la Babillerie, via locutuleia, à cause sans doute du parlement voisin où pour plaider il faut parler « ce qui se fait de vive voix » dit assez naïvement Sauvai. Barouillère (rue) : Elle s’appela tour à tour des Vieilles Tuileries, Saint-Michel, et enfin de la Barouillère. « Je ne sais, dit Jaillot, quand on lui donna ce nom, mais il est certain qu’elle le doit à Nicolas Richard, sieur de la Barouillère, à qui l’abbé de Saint-Germain céda, le 8 octobre 1644, huit arpents à la charge d’y bâtir, et sous la condition que, si l’on perçait des rues sur ce terrain, on leur donnerait le nom d’un saint indiqué, qu’on en ferait mettre la statue au coin de la rue et au dessous les armes de l’abbaye. » Barrés (rue des) : Cette rue doit son nom aux Carmes qu’on désignait sous le nom de Barrés, en raison de leurs manteaux peints de différentes couleurs et formant des barres. Beaubourg (rue) : Au commencement du XP siècle,