Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/164

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LES RUES DE TARIS. vent : u que nous voyons encore à l’un de ses bouts, dit un auteur ancien ; mais le peuple qui, aime la brièveté quand il s’agit de nommer une chose, voyant l’habit blanc de ces r. ligieux, laissa là bien vite cette longue traînée de mots dont était composé leur nom et les appela simplement Blancs- Manteaux, et tout de même leur rue des Blancs-Manteaux, » nom qui se trouve dans les actes de l’année 1289. Blé (Halle au) : Cet édifice, bâti sur l’emplacement de l’ancien hôtel de Soissons, fut commencé eu 1763 et terminé en 1767, d’après les dessins de Camus de Mézières. La coupole, construite en 1783 par MM. Legrand et Molina, mais dont la charpente était en bois, fut détruite par un incendie dans l’année 1802. Aussi la remplaça-t-ou par une armature en fer et fonte de fer, couverte de planches de cuivre étamé, sous laquelle la marchandise en toute saison se trouve à l’abri. Nulle crainte d’incendie maintenant. Bo’ieldieu, (rue) : François-Adrien Boïeldieu, compositeur célèbre, auteur de la Dame Blanche, la Tante Aurore, le Calife de Bagdad, le Pré aux Clercs, etc. Né à Rouen le 15 décembre 1775, il est mort à Paris, le 8 octobre 1834. Boïeldieu joignait au génie de l’artiste, les plus nobles qualités du cœur et de l’esprit. En lisant certains traits de sa vie, on serait tenté de croire que c’est à lui que pensait M™’^ de Bawr quand elle écrivait àSiU^i sas Souvenirs : (f Une remarque que j’ai toujours eu lieu de faire c’est que les personnes que l’on pleure le plus longtemps, quand la mort les a frappées, sont celles qui étaient bonnes. Depuis que j’existe j’ai vu mourir bien des gens distingués ; la douleur de leur famille,

B.