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Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/165

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157 (le leurs amis était vive ; mais le temps produisait sur elle son effet accoutumt^., même lors(pie ceux diuit je parle laissaient après eux une grande célébritc". Iji un mot j’ai reconnu ([ue l’on peut oublier assez prum[)tement riiomme d’esprit ou l’homme de talent avec lequel on a vécu, mais (|u’on n’oublie jamais celui dont mille circonstances de la vie viennent sans cesse nous rappeler la bonté. » Boissjj d’Anglas (rue) : Le comte de Boissy d’Anglas (1756-1826), député à la Convention Nationale qu’il présidait dans la fameuse journée &lt ; lu ["prairial an III (26 mai 1795) et par la fermeté héroïque de son attitude sauva de l’envahissement des factieux jacobins. Il a suffi de celte noble page dans sa vie pour rendre son nom cà jamais célèbre. Boulai (rue du) : En 1359, elle est désignée sous le nom de rue aux Bouliers, dite la Cowr Basile. Au XY*’ siècle, c’était la rue Baizile.Au XVP, on la nomme rue des Bouliers, dite la cour Basile. Elle prend ensuite le nom de rue du Bouloi, mot dont l’origine est inconnue. Bourgogne (rue de) : Louis XIV ordonna, par un arrêt de son conseil du 23 août 1707, que la rue prendrait ce nom en l’honneur de son petit-fils, le duc de Bourgogne, dont la naissance fut accueillie avec de tels transports, a Chacun, dit Choisy, se donnait la liberté d’embrasser le roi. La foule le porta depuis la surintendance où madame la Dauphine accoucha jusqu’à ses appartements ; il se laissait embrasser à qui voulait. Le bas peuple paraissait hors de sens ; on faisait des feux de joie, et tous les porteurs de chaises brûlaient fami