Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/173

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165 et manchettes de dentelles et l’épée au côté. On s’en aperçoit à sa phrase trop faite, mais qui pourtant a du nombre et de l’ampleur. C’est un écrivain assurément et aussi un savant que Buffon, mais ou le voudrait plus homme et surtout plus chrétien, ce qui lui donnerait la clé de bien des énigmes. Son génie manque d’entrailles ; ce lumineux foyer lance des rayons, mais sans donner de chaleur. On souhaiterait qu’une si belle intelligence prit davantage conseil du cœur. L’auteur du Génie du Christianisme est donc fondé à dire : « Il ne manquerait rien à BuÔbn s’il avait autant de sensil»iUté que d’éloquence. Remarque étrange, que nous avons lieu de faire à tous moments, que nous répétons jusqu’à satiété, et dont nous ne saurions trop convaincre le siècle : sans rehgion, point de sensibilité. Buffon surprend par son style, mais rarement il attendrit. Lisez l’admirable article du chien : tous les chiens y sont : le chien chasseur, le chien berger, le chien sauvage, le chien de grand seigneur, le cliien petit-maître, etc. Qu’y manque-t-il enfin ? Le chien de l’aveugle. Et c’est celui-là dont se fût d’abord souvenu un chrétien. »

C

Cadran (rue du) : Ainsi nommée à cause d’un grand cadran qui ornait l’une des maisons. Caire : La rue. la place et le passage du Caire ne remontent pas au-delà de ce siècle. Ils fm-ent construits sur remplacement du couvent des Filles-Dieu, fondation en faveur des vieilles femme ? pauvres et réduites à la