Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/184

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LES RUES DE TARIS. piers, qui se voit aujourd’hui vers le milieu de la rue, formait avant la Révolution le couvent ou asile des Orphelins de St-Sulpice ou de la Mère de Dieu, fondé par le vénérable Olier, en 1648, pour les enfants, filles et garçons, de la paroisse qui restaient sans parents. Cocatrix (rue) : En la l’ue Cocatrix vins, Où l’on boit souvent de bons vins, Dont maint homme souvent se varie (s’enivre).

Cocatrix était le nom d’une famille bien connue au XIIP siècle et du fief qui lui appartenait, situé entre la rue St-Pierre-aux-Bœufs et celle des Deux-Ermites. Colomb Christophe (rue) : Cet illustre Génois à qui la découverte de l’Amérique valut tant de gloire et que l’Espagne, dotée par lui d’un immense empire, récompensa par l’ingratitude, joignait au grand caractère, à l’intelligence supérieure, les vertus d’un saint. Des historiens vont jusqu’à lui attribuer le don des miracles ; l’auteur d’une consciencieuse et intéressante Histoire de Christophe Colomb en deux volumes, de date assez récente, M. Roselly de Lorgnes est de ceux-là et réclame, pour son héros et le nôtre, les honneurs de la canonisation. Salle au Comte (rue) : À la fin du XIIP siècle, dans cette rue s’élevait un hôtel appartenant au comte de Dammartin et qu’on appelait la Salle du Comte ou au comte. Concorde (place de la) : S’appelait Place Louis X\\ parce qu’elle fut tracée sous le règne de ce prince dont

c.