Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

191 dans le Don Juan cC Autriche, s’accentuent jiiS(iu’à l’ineptie et au ridicule. Le caractère Iionorable du poète, qui n’était point un bohème comme tels autres de nos contemporains, rend plus extraordinaire le penchant à ces sottises peu dignes d’un esprit aussi élevé, penchant qui doit tenir à une première et fausse éducation. Mais il dépendait de Casimir Delavigne de s’éclairer par l’expérience, par l’étude, la réflexion aidées de la conscience ; et précisément parce qu’il eut plus de lumières, il semble moins excusable d’avoir persévéré dans ces vulgaires errements. Les Messéniennes, poésies lyriques, qui eurent naguère tant de retentissement et commencèrent la réputation de l’auteur, ne se lisent plus guère. Saint-Denis (rue) : Est l’une des plus anciennes do Paris. Elle existait comme rue avant la lin du XP siècle, et avait pris tout naturellement son nom du chemin qui conduisait au village de St-Denis (ancienne Catalocum), où l’on vénérait le tombeau du saint martyr, et de ses compagnons. C’était et ce fut longtemps un pèlenage des plus célèbres. La rue à l’abbé de Saint-Denis Sied assez près de Saint-Denis ’. (( A deux lieues est l’abbaye laquelle est d’excellent édifice, dit un vieil auteur^ : là sont les corps de StDenis et ses compagnons St-Ruth et St-Eleuthère, en grandes riches fiertés (châsses). Si y est une maisoncelle

  • Le Dit des Rues.

’ Guillebert de Metz.


(