Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/204

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LES RUES DE TARIS. gea la coustructioa des ponts qui permirent aux débris de l’armée de franchir la Bérésina et sauvèrent la vie à tant d’infortunés. Le brave général, pour hâter l’exécution du travail, et réparer, au besoin, les accidents, resta trois jours et trois nuits sur la rive du fleuve les pieds dans l’eau et dans la glace. Victime ou plutôt martyr de son dévouement, par suite de la fatigue et du froid, il s’éloigna malade. Quelques jours après, il expirait à Kœnisberg au moment où l’Empereur le nommait inspecteur-général et commandant en chef de l’artillerie de l’armée. £ chaude {rue de 1’) : On appelle échaudé un îlot de maisons en forme triangulaire qui donne sur trois rues. Echelle (rue de F) : On nommait échelles autrefois certains lieux d’exécution à cause d’une espèce d’échelle sur laquelle on attachait les coupables. Ecole, (rue de 1’) : Voici ce que nous en apprend Le Dît des Rues de Paris : En après est, rue de l’Ecole, La demeure à dame Nicole ; En cette rue, ce me semble, Vend-on foin et fouarre (paille). Le vieux poète Rutebœuf nous a laissé de l’écolier d’alors un portrait pris sur le vif et curieux aujourd’hui encore à reproduire : Quand il est à Paris venuz Por faire à quoi il est tenuz Et por (pour) mener honeste vie. Si bestorne (renverse) la prophétie.

E.