Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

217 » dues à ceux (|iii nous servent avec tant de cœur et de » lidélité. A quoi ayant égard comme aux grandes et » excessives dépenses qu’il a faites jusques à présent » dans nos armées et qu’il est encore obligé de continuer )) à l’avenir à icelui avons…. accordé, donné, octroyé, » cédé, quitté, transporté et délaissé du tout à toujours » les places qui sont entre les ponts Notre-Dame et aux » Changeurs, du coté de l’Ecorclierie, sur la largeur » qui se rencontrera depuis la culée du pont Notre-Dame » jusqu’à la première pile d’icelui, pour en quelle place » y faire construire, à ses frais et dépens, un quai porté » sur arcades et piliers posés d’alignement, depuis le )) point de la dite première pile du dit pont Notre-Dame » jusques à celles du Pont-aux-Changeurs de présent » construit de neuf : et quatre rues, l’une de vingt pieds » de large avec maisons, qui prendra sou embouchure » sur le pont Notre-Dame, etc., etc. » Git-le-Cœur (rue) : 11 y a contestation sur l’origine de cette dénomination. Piganiol prétend qu’elle vient d’un descendant de Jacques Cœur, propriétaire d’une des maisons. Cette opinion parait peu fondée ; la plus vraisemblable et la plus suivie veut que le mot GU-leCœur soii une corruption de Gilles queux ou Gui le queux j Gilles le cuisinier dans le vieux langage. Au coin de cette rue, François F’" avait fait bâtir un petit palais communiquant par un escalier avec l’hôtel habité par la duchesse d’Etampes. Vers le commencement du siècle, Sainte-Foix voulut visiter cette résidence jadis fameuse et voici ce qu’il raconte : «Le cabinet de la duchesse d’Etampes sert à présent d’écurie à une auberge qui a retenu le nom de la Salamandre. TOME m. 13