Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/224

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en comble. Helgaud, moine de Fleury, nous apprend qne le roi Robert la fit rebâtir. A ditterentes reprises, elle fut reconstruite ou réparée par l’ordre de nos rois qui la considéraient comme leur [uiroisse quand ils eurent fait du Louvre leur demeure habituelle. Ce qu’on voit de plus ancien dans l’éditice est le grand portail qui parait être du siècle de Pbilippe-le-Bel ; le vestibule ou portique qui le précède ne fut construit que sous le règne de Charles VII. Gesvres (quai de) : « 11 faut se figurer, dit Jaillot, qu’au commencement du siècle passé, le terrain, qui est entre le Pont-au-Change et le pont Notre-Dame, allait en pente jusqu’à la rivière, et qu’il n’était couvert que par quelques vilaines maisons qui formaient la Tuerie et VEcorcherie. En 1641, le marquis de Gesvres demanda ce terrain au Roi et, sur l’avis des trésoriers de France, il obtint des lettres-patentes, au mois de février 1642, lettres qui, malgré l’opposition des boucliers et des propriétaires de forges du Pont-au-Change, furent enregistrées le 30 août de la même année : En voici la teneur : (( Louis (etc.) savoir faisons que Nous, ayant pris en )) considération les signalés recommandables services » que le marquis de Gesvres nous a rendus dès sa tendre » jeunesse, tant en nos armées qui ont tenu la campagne » qu’es sièges les plus importants dans l’Allemagne, la » Flandre et l’Espagne où, en divers combats et entre» prises, il a donné telle preuve de son courage et de sa )) valeur, qu’au prix de son sang et de plusieurs bles)) sures et d’une prison de neuf mois, il a mérité de )) Nous et du public l’estime et les gratifications qui sont

G.