Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/239

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231 Voyez se dresser, veuve et seule. Du sein des arbustes fleuris, La tour Saint-Jacque, une autre aïeule Des édifices de Paris. Longtemps son destin fut précaire ; Mais, comme un riche reliquaire Que quelque amoureux antiquaire Conserve précieusement, Qu’il tonne, qu’il vente ou qu’il pleuve, Elle est désormais à l’épreuve Et, sur sa base, au bord du fleuve. Assise inébraolablement. a dit un poète contemporain ^ Au premier étage se voit une statue de Pascal, et une inscription placée sur l’une des parois rappelle que ce fut dans la Tour St-Jacques que Biaise fit ses premières expériences relatives à la pesanteur de l’air. St-Jacques (rue) : A longtemps été divisée en plusieurs tronçons appelés de noms divers : Grande rue du Petit-Pont, Grande rue St-Benoit, Grande rue St-E tienne des Grès. Son nom actuel, qu’elle porte dans toute sa longueur, vient originairement de la chapelle St-Jacques qui s’y trouvait et que desservaient, depuis l’année 1218, les religieux dominicains. Jajji/ iruei : Elle doit son nom à une famille d’horlogers célèbres, dont le chef, Frédéric Japy, était fils d’un maréclial ferrant de Beaucourt, arrondissement de Béfort iHaut-Rhin . Après avoir fait son apprentissage en Suisse, chez un horloger distingué du pays, nommé Perrelet, il vint à Paris en 1789 « ayant pour toute mise

  • Amédée Pommier.