Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/240

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de fonds, dit M. Lazare, ses bras et son cœur. » Trente ans après, il cédait à ses trois fils son établissement trèsprospère et l’un des plus considérables de France et même d’Europe. Jardinet (rue du) : A pris ce nom du jardin du collège de l’hôtel Vendôme situé entre cette rue et celle du Battoir. Jean de l’Epine (rue) : C’était le nom du greffier criminel du Parlement qui habitait cette rue en 1426 et probablement fit remplacer par son nom propre celui de la Tonnellerie qu’elle portait. De même la rue Jean-PainMollet, voisine, cessa de s’appeler du Croc, en 1263, à cause d’un notable bourgeois qui y possédait une fort belle maison et s’appelait Jean-Pain-Mollet. Jeûneurs (rue des) : Altération du mot Jeux-JSeufs, nom que portait la rue vers 1643, parce qu’elle avait été construite sur l’emplacement des jeux de boules. Joubert (rue) : L’éminent écrivain auquel, dans nos Biographies, nous avons consacré toute une étude, eu réalité cependant n’est point celui qui, dans la pensée de nos édiles, a donné son nom à la rue ; mais, comme on l’a dit, Joubert (Barthélémy-Catherine) né à Pont-deyeauxenl769 et qui se distingua plus avec l’épée qu’avec la plume. Engagé volontaire en 1791, il s’éleva promptement aux premiers grades, général en chef des Armées de Hollande, Mayence, Italie. Lorsqu’il fut tué à la bataille de Novi, il comptait trente ans à peine. Juifs (rue des) : Aujourd’hui supprimée. « Les Juifs, dit Sauvai, ont logé à Paris dans plusieurs rues outre la rue des Juifs ; on croit qu’ils avaient encore la rue des Rosiers j la rue de la Juivrerie, la rue Violette j la rue de

j.