Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/244

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LES RUES DE TARIS. des fautes glorieusement et complètement rachetées par l’homme de guerre, ce jugement paraît trop sévère et la position particulière de Savary, auprès de l’Empereur, nous le rend[su ?pect. (Voir la France héroïque ^ article Marceau) .

La Feuillade (rue de) : La Feuillade, de la maison d’Aubusson, gouverneur du Dauphiué, et colonel du régiment des Gardes-Françaises, qui a érigé la statue de Louis XIV à la place des Victoires, a fait sa fortune par mille quolibets qu’il disait au roi. ^ a II y a des gens qui gagnent à être extraordinaires : ils voguent, ils cinglent dans une mer où les autres échouent et se brisent, dit La Bruyère ; ils parviennent en blessant toutes les règles de parvenir ; ils tirent de leur irrégularité et de leur folie tous les fruits d’une sagesse la plus consommée ; …. ils s’attirent à force d’être plaisants des emplois graves, et s’élèvent par un continuel enjouement jusqu’au sérieux des dignités ; … ce qui reste d’eux sur la terre, c’est l’exemple de leur fortune, fatal à ceux qui voudraient le suivre. » Laffîte (rue) : On sait la part considérable que ce célèbre banquier prit à la révolution de 1830 et dont pour sa fortune il n’eut pas à se féliciter. Il est mort en 1844. Lancry (rue de) : Ouverte en 1776 sur un terrain appartenant aux sieurs Lancry et Lollot. ’ La Feuillade d’ailleurs, brave jusqu’à la témérité^ avait des talents militaires.

L.