Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/253

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245 laisse un moyen de vous acquitter i) ; ir les soins que vous prendrez des 300 malades laissés par nous dans votre ville. » Lamartine n’est que juste quand il dit dans le Chant du Sacre : Macdonald, des héros le juge et le modèle. Sous un nom étranger il porte un cœur fidèle ; Dans nos sanglants revers moderne Xénophon, La France et l’avenir ont adopté son nom, Et son bras, dans les champs d’Arcole et d’ibérie, En sauvant les Français a conquis sa patrie. Madame (rue de) : Ouverte en 1790 sur un terrain appartenant à S. A. R. Monsieur (depuis Louis XYlIl) qui lui donna ce nom en l’honneur de la princesse de Sardaigne, Marie Louise Joséphine, sa femme. Madeleine, (église de la) : Louis XV posa la première pierre de cette église le 3 avril 1764. L’architecte, chargé de la construction, était Contant dlvry auquel succéda, après sa mort arrivée en J777, Couture qui modiha heureusement le plan un peu mesquin de son prédécesseur. Mais le monument sortait de terre à peine lorsque éclata la révolution qui fit suspendre les travaux. Ils ne furent repris qu’en 1806 par suite d’un décret de Napoléon, daté de Posen. Mais l’église devenait d’après le décret : u un monument dédié à la Grande Armée, por)) tant sur le fronton : U Empereur Napoléon aux soldats )) de la Grande Armée. )) Ce Temple de la Gloire, comme on l’appelait, et dont Claude Yignon avait tracé le plan, était plus d’à moitié construit, quand les événements de 1814 et 1815, arrivèrent. Par suite d’une ordonnance TOME 111. i’i*

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