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Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/257

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2\*J iléuomiiiatioii vieut des terrains marécajj^eiix (jui l’eiivironuaioiit. Au XYP siècle, elle était presque tout entière lKil)itée par les protestants et pour ce motif on l’appelait petite Genève. Racine demeurait au n" 21 et il y mourut en 1G99. Marif/nij (avenue de) : Doit son nom au marquis de Marigny, directeur général des bâtiments et jardins du roi Louis XV, grâce à Madame de Pompadour, la trop célèbre favorite, dont il était frère. Triste parenté I Saint-Marcel ou Marceau (rue) : « On rapporte au temps des empereurs Gratien et Théodore le pontificat de saint Marcel, le plus illustre et le plus connu des évèques de Paris depuis saint Denis. Il prit naissance dans Paris même, d’une famille dont il devint le principal ornement. Instruit de bonne heure dans les devoirs de la religion chrétienne, il passa sa jeunesse dans les exercices de la piété la plus exacte ; humble, modeste, chaste, mortifié, et d’une maturité au dessus de sou âge. Une conduite si réglée porta son évèque nommé Prudence, successeur de Paul, aussi évèque de Paris, à lui donner rang dans le clergé. Il le fit d’abord lecteur, puis sous-diacre, et ensuite prêtre. Il exerça les fonctions de ces différents ordres avec tant d’édification du clergé et du peuple, que nul ne parut plus digne que lui de remplir le siège épiscopal après la morl de l’évèque Prudence. Quelque répugnance qu’il eût à se charger d’un si grand fardeau, il soumit sa volonté à celle de Dieu qui se déclarait trop ouvertement par la voix des hommes. On sait peu de chose du reste du pontificat de saint Marcel. Son historien, Fortunat, s’est bien moins


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