Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/287

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279 il est le premier qui ait songé à combiner dans une même machine à feu l’action de la force élastique de la vapeur avec lapropriété dont cette vapeur jouit, et qu’il a signalée, de se condenser par ce refroidissement. » Nous ajouterons que Papin a inventé aussi la soupape de sûreté ; car elle forme la partie essentielle de son digesteur, ou marmite de Papin, employée à extraire, par la vapeur à haute pression, la partie gélatineuse des os. Papin, le premier encore, démontra, en 1678, que les liquides, par exemple l’eau et l’alcool, entrent en ébullition à une très faible chaleur dans le vide. Paradis (rue) : Ce nom vient d’une enseigne. Parcheminerie (rue de la) : Ainsi nommée en 1287. C’était auparavant la rue des Ecrivains. Paul (rue Saint) : Dans cette rue se trouvait l’hôtel St-Paul, résidence de plusieurs de nos rois, Charles V et Charles YI, entre autres. L’hôtel St-Paul était magnifiquement décoré comme l’affirment plusieurs auteurs anciens. D’après Germain Brice, un historien du temps dit « que l’appartement du roi consistait en une grande antichambre, une chambre de parade appelée la chambre à parer ^ la chambre au gîte du Moi, deux cabinets, une garde robe, la chambre des napes (lingerie), celle de l’étude, celle des^bainsei des Tourterelles ; la chambre du conseil ; avec cela deux chapelles, des étuves que l’on nommait chauffe-doux ; une volière, un jeu de paume, une ménagerie pour les grands lions, une autre pour les petits ; la chambre de Charlemagne qui avait quinze toises de long sur six de large. Les mêmes Mémoires ajoutent que les poutres des chambres les mieux ornées étaient enrichies de fleurs de lis d’étain

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