Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/288

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LES RUES DE TARIS. doré ; que les lits étaient de drap d’or et que les chenets de fer pesaient cent quatre-vingts livres. » Pas (le la Mule (rue du) : Aucune dénomination, dit M. Lazare, n’ayant été affectée à ce prolongement d’une autre rue, le peuple voulut y suppléer en baptisant la rue à sa manière. Son nom à lui c’était un conseil ; son nom semblait dire aux pauvres piétons : « Si vous » tenez à ne pas vous casser le cou, imitez la patience )) et le pas de la mule en gravissant cette pente escarpée )) et glissante. » [Vastourelle) : Ce nom vient de Roger Pastourelle qui habitait la rue en 1331. Pavée (rue) :

En la rue Pavée aie (allai) Où a maint visage hâlé.

dit Guillot.Dans cette rue Pavée alors que beaucoup d’autres étaient privées de cet avantage, logeaient sans doute des vignerons et des voituriers au teint hàlé. On disait aussi, suivant Lebœuf, la rue Pavée crAndouilles. Etait-ce parce qu’il s’y trouvait force charcutiers ? Trois Pavillons (rue des) : Elle fut ainsi nommée d’une maison située à l’angle de cette rue et de celle des Francs-Bourgeois et qui se faisait remarquer par ses Trois Pavillons. Le peuple, de sa propre autorité, remplaça par ce nom celui de Diane qui venait de la duchesse de Yalentinois, trop célèbre sous le règne de Henri II. Vai/enne{T\iQ, ] : S’appelait anciennement Pat/elle, nom d’un propriétaire riverain.

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