Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/299

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291 PrucVhon (rue) : Pierre-Paul Prud’hon né à Dijon en 1760, mort à Paris eu 1822. « Ce peintre, dit Quatremère de Quincy, mettait aux moindres idées un tel agrément ; ce qu’il touchait recevait de lui Fempreinte d’une si aimable naïveté, d’une vérité si ingénue ; son maniement de crayon avait une suavité si particulière que le peintre habile s’y trahissait de toute part…. C’est que tout ce que le souffle du sentiment anime a la propriété de faire apercevoir plus qu’il ne montre. » On peut regretter souvent chez l’artiste le choix des sujets empruntés à la Fable, mais qu’à force de talent, et en dépit de la nudité, il élevait jusqu’à l’idéal. Sous le pinceau délicat de Prud’hon, la volupté, s’il était possible, deviendrait chaste. Puits qui parle, (rue du) : Ce nom vient d’un puits qui faisait écho et qu’on voit encore au coin de la rue des Poules.

Q

Quatre-Fils (rue des) : Ce nom vient d’une enseigne. Quatre- Vents (rue des) : Une enseigne aussi lui donna ce nom. Quinault (rue) : Auteur dramatique né en 1635 et mort en 1688. Malgré la vogue de quelques-unes de ses pièces, il ne fut pas ménagé par Boileau : Les héros chez Quinault parlent bien autrement^ Et jusqu’à : Je vous hais, tout s’y dit tendrement. On dit qu’on l’a drapé dans certaine satire ; Qu’un jeune homme. .. — Ah ! je sais ce que vous voulez dire.


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