Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/305

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297 cifère à tleiirs jaiiiics «j[ui croît abondamment dans les lieux incultes. La prison de la Roquette, où furent enfermés les otages de la Commune, reste à jamais célèbre parle martyre de six des plus illustres ou des plus vénérables d’entre eux. Monseigneur Darboy, archevêque de Paris, le président Bonjean, l’abbé Deguerry, curé de la Madeleine, les pères Clerc et Ducoudray, jésuites, l’abbé AUard, missionnaire. Nous connaissons par divers récits, comme par le procès des assassins, les détails de cette horrible tragédie, et l’on ne sait ce qu’il faut admirer le plus, ou la magnanime attitude des victimes ou la froide et imbécile férocité des bourreaux. Les Iroquois et les Hurons n’auraient rien appris aux Peaux-Rouges de la Commune. Rossmi{Tue) : De cet illustre maestro dont la mort récente a causé tant de regrets, Scudo, critique si compétent mais sévère parfois pour les contemporains, disait, il y a quelques vingt ans : a C’est au milieu de ces idées et de ces formes musicales sonores, tendues et un peu creuses, qui ne sont pas sans analogie avec ce que nous appelons en France la littérature de l’Empire, que s’éleva Rossini, plein de jeunesse et d’audace, prenant son bien partout où il le trouvait parce qu’il savait s’approprier tout ce qu’il dérobait. Son œuvre, aussi considérable que varié, se fait remarquer par l’éclat de l’imagination, par l’abondance et la fraîcheur des motifs, par la puissance des accompagnements et la nouveauté des harmonies, par la véhémence^ la splendeur et la limpidité qu’il donne au langage de la passion. TOME III. 17*