Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/306

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



Géuie éminemment italien, tout empreint de l’esprit bruyant et sensuel de son époque^ Rossini rompt violemment avec les maîtres qui Font précédé. Il débouche du huitième siècle comme d’une vallée ombreuse et paisible, et s’avance vers l’avenir en dominateur. » Ailleurs le critique dit encore, comparant l’auteur de Guillaume Tell avec Mozart : (( Homme de son temps et de son pays, pressé de vivre et de jouir des progrès accomplis, Rossini flatte la foule, il marie l’instrumentation allemande à la mélodie italienne dont il développe les proportions et retrempe la vigueur. Il excelle à peindre le choc des passions, l’irradiation de la gaîté et de la jeunesse, les agitations infinies de la vie, mais d’une vie qui ne doit pas avoir de lendemain. Jamais le rayon de l’invisible ne descend sur cette musique pleine de sang et de lumière qui respire la volupté. Le règne de Rossini est de ce monde, tandis que Mozart chante l’amour (]ui^ faute de la terre, aura le ciel pour récompense ^ » Roule (faubourg du) : À pris son nom de l’ancien village de Roule que Paris, en s’étend ant, a complètement absorbé. Ce village, d’après l’opinion de plusieurs savants, aurait été le Criolum dont il est parlé dans la vie de St-Eloi. Des actes du XIIP siècle nomment ce hameau Rolas, Rotulus, dont on fit Rolle et enfin Roule. Roule (rue du) : Ce nom lui vient de l’ancien fief du Roule dont le chef-lieu était situé à l’angle des rues du Roule et des Fossés Saint-Germain l’Auxerrois. Rousseau, (rue J. Jacques) : Elle s’appelait d’abord ^ Critique et littérature musicales, par Scudû.

R.