Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/327

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m9 gens éloignés ; c’est abuser d’eux, et je choisis l&gt ; ieu plus ce que je vous écris, que ce que je vous dirais si vous étiez ici. Je reviens à son âme ; c’est donc une chose à remarquer que nul dévot ne s’est avisé de douter que Dieu ne l’eût reçue à bras ouverts, comme une des plus belles et des meilleures qui soient jamais sorties de ses mains ; méditez sur cette conliance générale de son salut, et vous trouverez que c’est une espèce de miracle qui n’est que pour lui. Vous verrez dans les nouvelles les effets de cette grande perte. » (Sévi gué). (( La vie deTurenne, a dit quelque part Montesquieu, est un hymne à la louange de l’humanité. » (Voir pour les détails la {Fronce héroïque).

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i Iricli : Avenue, ci-devant, de V Impératrice. Le nom du général Ulrich sera désormais légendaire. Il mérite d’être inscrit en lettres d’or dans nos annales le nom du vaillant soldat qui commandait à cette population héroïque, ne se résignant qu’à regret, et faute de munitions et de vivres, à capituler, alors qu’elle eut préféré s’ensevelir sous les ruines de la cité glorieuse et si opiniâtrement défendue. Le siège de Strasbourg est à jamais mémorable, et qui n’eut pas applaudi, avec tout Paris ou mieux toute la France, à ci ; t effort du patriotisme qui, dans la défaite même, apparait sublime et nous offre un si magnifique exemple ! Université (rue de 1’) : En 1639, l’Université, ayant aliéné le terrain dit le Pré aux Clercs, des constructions

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