Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/333

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325 cause des Augustiiis déchaussés qui y avaient un couvent. On sait que, depuis vingt ou vingt-cinq ans, ce sanctuaire est devenu un lieu de pèlerinage des plus célèbres. Qui de nous n’y va pas de temps en temps prier ? ]’ictoire {me de la) : S’appelait d’abord Chantereine, nom qu’elle échangea contre celui de la Victoire quand le général Bonaparte, au retour de la première campagne d’Italie, vint l’habiter. Vierge j (rue de la) : Ce nom vient d’une statue de la sainte Vierge qui se voyait à l’une des extrémités de la rue. Vignes (impasse des) : Ce nom lui fut donné parce que les maisons s’élevèrent dans un grand clos de vignes appartenant aux religieuses de Sainte- Geneviève. Hôtel-de-Ville (y) : En 1357, le Prévôt des marchands et les Échevins de la Ville de Paris achetèrent, au prix de 2, 880 livres, la Maison de Grève, autrement la i/taison aux piliers, parce qu’elle était soutenue par devant sur des piliers. Elle avait appartenu aux deux derniers dauphins du Viennois ; Charles V, n’étant que dauphin, y avait demeuré, et l’avait donnée à Jean d’Auxerre, receveur des gabelles, en considération des ser\’ices que le dit Jean lui avait rendus. Ce fut sur l’emplacement de cette maison et de plusieurs autres qui l’environnaient que l’on commença à bâtir l’Hôtel-de-Ville en 1553 ; il ne put être achevé qu’en 1605. Dans ces derniers temps, il a été fort augmenté et en partie reconstruit. Pourquoi maintenant nous faut-il ajouter : ce monument si superbe, ce palais splendide, il y a si peu de TOME ni. 19