Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/341

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HOSPICE DES ENFANTS TROUVES

Nous voyons dans les historiens que, de toute ancienneté (( on avait senti la nécessité de créer un asile poiH* ces pauvres et innocentes victimes. Ce fut encore l’Église qui en donna les premiers exemples : l’Évèque et le chapitre de Notre-Dame destinèrent à cet usage une maison située au Ijas du port l’Évèque, et l’on mit dans l’église une espèce de berceau où l’on plaçait ces enfants pour exciter la pitié et la libéralité des fidèles, coutume qui s’est conservée jusqu’aux temps qui ont précédé la Révolution…. Par un arrêt du 13 août 1552, le Parlement ordonna que les enfants seraient mis à l’hôpital de la Trinité, et que les seigneurs de Paris contribueraient d’une somme de 960 livres par an, répartie entre eux à proportion de l’étendue de leur justice. » {SaintVictor.) Malgré ce sage règlement, trop peu observé sans doute, par suite de nouveaux abus, la position des enfants redevint des plus fâcheuses. Le chapitre de Notre-Dame s’en émut et offrit derechef pour les recevoir deux maisons situées au port St-Landry et dans TOME III. 19*