Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/377

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GENEVIÈVE. 369 voyant que Tenfant insistait, perdit patience, et emportée par la colère, elle donna à Geneviève un soufflet. La punition fut prompte, car à peine le coup était porté, que Géronce sentit un voile s’étendre sur ses yeux ; la clarté du jour devint pour elle comme les plus profondes ténèbres de la nuit ; et maintenant c’était elle qui devait emprunter la main de l’enfant pour la conduire non pas seulement à l’église ou au village, mais même au jardin. « Ce ne fut que près de deux ans après, dit Godescard^ qu’elle recouvra la vue en se frottant les yeux avec de l’eau que sa fille avait tirée du puits et sur laquelle elle avait fait le signe de la croix* ». ’ Vies des Saints, T. l«^

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