Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/408

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LFS RUES DE PARIS. donna tant d’autorité que nulle autre, quoique grande et élevée, n’égale point aujourd’hui la grandeur de son lustre. Tl enrichit ces magistrats de glorieux titres, le Président de celui de Prévôt des marchands, à la différence du Prévôt de justice qu’on qualifie simplement Prévôt de Paris, et ses quatre assesseurs s’appelèrent les Echevins. » De son côté, Jaillot nous dit * : « Nos historiens font mention de quatre endroits où les officiers municipaux ont tenu leurs assemblées. Le premier était situé à la Vallée de Misère, et connu sous le nom de Maison de la Marchandise. Le second a été placé près de l’église StLeufroi et du Grand-Chàtelet, et était nommé le Parlouer aux Bourgeois. Le troisième, sous le même nom, était à la porte St-Michel. Enfin, en 1357, la ville acheta une grande maison située à la place de Grève. Elle s’appelait la Maison de Grève, lorsque, en 1212, Philippe-Auguste l’acquit de Philippe Cluin, chanoine de Notre-Dame. On la nomma ensuite la Maison aux piliers parce qu’elle était portée sur une suite de piliers. Enfin elle prit le nom de Maison aux Dauphins, parce qu’elle avait été donnée aux deux derniers Dauphins du Viennois. Charles de France, à qui elle appartenait en cette qualité, la donna à Jean d’Auxerre, receveur des gabelles de la prévôté de Paris, qui la vendit à la Ville par contrat du 7 juillet 1357, moyennant 2880 livres parisis. Cette maison n’était pas alors aussi considérable qu’elle l’est aujourd’hui ; différentes acquisitions successives des maisons voisines mirent la ville en état de la ^ Bêcher ches sur Pans.

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