Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ANGE ET TITIK.N. ’i7 (lo [o raillor cniolloment. Il monta sur son ôrhafaud, apirs avoir ramassé un pj’U de poussu-ro «1»’ rnarlirr, ([u’il laissa tomber sur son cTili&lt ; iue piMulant nu’il faisait semblant do corrij^cr le nez avec son ciseau ; puis se tournant vers le gonfalonier, il lui dit : (( Eh bien ? ({u’cn pensez-vous maintenant ? (( — Admirable ! n’pondit Soderini, vous lui avez donné bi vie. « Michel-Ange descendit de l’échafaud en riant de ce magistrat » semblable à tant d’autres doctes connais») seurs qui parlent sans savoir ce qu’ils disent ’. d À cette même époipie, il exécuta, dans la salle ilu Ci rand-Conseil, en concurrence avec Léonanl de Vinci, lo grand carton de la Guerre de Piae, admiré de tous les amateurs et artistes et en particulier de Hai)liat’l. Bientôt après, Jules II, iHu pape en loO.’J, hi lit venir à Home pour l’exécution &lt ; le grands travaux, son tombeau d’abord, qui ne devait pas se composer, d’après le dessin oriL, ^inal de Michel- Ange, de moins de «piarante figures. Mais l’artiste dut interrompre l’exécution de ce monument, d’abord à cause d’une absence, puis pour s’occuper des peintures de la chapelle Sixtine pour lesquelles Jules II montrait une singulière impatience. (( Michel-Ange, dit d’Argenville — remplit dignement cette grande carrière, en vingt mois de temps. Neuf sujets de l’Ancien Testament parurent dans la partie plate du plafond ; et, dans ce qui est voûté, les Prophètes et les SiOf/lles dans des attitudes savantes et hardies. »

’ Ch. Clément, d’apn s Coiidivi. ’ Vies des Peintres Italiens.