Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/69

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pp lxiv EPITOME RERUM GESTARUM de* Hist. rr. XVII , Fmer. I, 22 de* lli«i. |Fr. XVII , [ Bo’ltt’lllx t , rurale , diu I>r XI, 2<ü». ac Regis avunculo, archiejnscopo Remensi, r,rum summa committebatur, eâ conditione ut trittd quotannis narratione de imperii statu ad Regem referrent. Certa ibi baillivis et consessoribus cuivis judicio ubique adfuturis officia summd curâ adscribuntur. Plurima statuuntur de eligendis et instituendis .praesulibus aliisque hominibus ecclesiastica beneficia captantibus. Existimant, docente Rigordo, nonnulli exstitisse proster hoc testamentum jteculiares tabulas quibus Adelce Régime ac Campano cardinali, assenlienlibus magnatibus, regni administratio ac Ludovici principis tutela credebantur. Nullibi obvium est hujusmodi instrumentum ; sed etiamnum foedus exstat inter Philipputii-Au gustum et Richardum Angi i te Regem, anno 1190, initum. A’terum Messancr, mense martio 1191, celebratius iceiunt de quo jam egimus, uti de institutis eodem anno armigeris servientibus. Hi porro primi regii corporis custodes , irrcis clavis pharetrisque armati, à princifie, cui adstabant jierpelui, hominem quemque ig)vtum dn ebant. 1 19’2. Charta Silvanrcti data, quœ solis Parisinis rivibus jus tribuit mna urbem fluvio advecta in terram exjioncridi Quod nullus etc.’.. ■ II- •Fr II k>o. 3 !*, V I 1. «52. Ihid. XVII, XVIII . 119.1. .Vorr/m frdus inter Francorum ■1 ni/ho unique Reges. Judicium in coetu Compendii habito pronunciatiim, quo Philippi eum liigcburgi matrimonium, consanguinitatis rausu, dirimitur. Ejusdem Regis ad Fornaccnses ep stola. Mi nse januario 1 194, antequam captivus apud hennnnos Richardus dimitteretur, sex et vigmli firderis copihbus Philippus- Augustus et Jonnnes-sine-Terra de dominiis ’statuerunt quibus in Francia potiebantur Ariglorum Itcges. Hein faetoe sunt cum Ricbardo imliinip ; et, paucis intcrjxisitis mensibus, mandant baillivis suis Francorum Rex ut RoHwmagensi ai chiepistopo, Normannicisqur ecclesiis, bona fisco addicta restitui curarent, (jua de re legitur ipsius Philippi ad Walterum métropolitain epistola. Inilulta, anno 1195, Augustee Yiromanduorum civitati charta, ab omni eximit judiciali actione clientelarum quamcumque gentem ad bellicos usus edicto regio convoratam. Ilecimo octavo kalendas februarii 1196, fuerunt inter Angliœ Franciceque Reges, ut jam diximus, picta conventa tot prioribus haud efficacioru. Anno eodem, data Compendii regia Charta edtxit quomodo municipii Riifialmensis administri eligerentur, ct qud jurisdictione fiollcrent ; scilicet d rtYibus nominandos esse dccimo-quarto quoque à la condition de Pinformer trois fiais par an de l’étal’ des alla ires. Les attributions des baillis sont scrupuleusement réglées : ils devroot être partout assistés de prud’hommes. Plusieurs articles concernent F élection et l’institution des prélats et autres bénéficier*. On croit, d’après le témoignage de Rigord, qu’indépendamment de ce testament, un acte particulier cpnféroit, du consentement des barons, à la Reine mère et au cardinal de Champagne, la régence du royaume et la tutelle du jeune Louis. Cette pièce ne se retrouve pas jamais on a, sous la date de 1190, Un traité entre Philippe et le Roi d’Angleterre Richard. Celui qu’ils ont conclu à Messine au mois de mars 1191, est plus connu. Nous en avons parlé, ainsi que de l’institution des sergens d’armes en la même année. Ce tu- première garde royale, armée de massues d’airain et de carquois remplis de carreaux, nequiltoit pas le monarque, et ne laissoit approcher de sa personne aucun inconnu. 1192. Charte donnée à Sentis, et attribuant aux seuls Innirgeois de Paris le droit de faire mettre à terre les vins venus par eau dans leur ville. Quàd nullus qui vinum adducat Parisius per aquam, possit exonerare ad terram Parisius, nisi fuerit stationarius et rïsidens Parisius Verùm, si aliquis extraneus emerit vinum illud de navi, ac Cipi et vinum illud de navi in quadrigam et ducet extra ballivam Parisiensem sine exonerare ad terram. 1193. Nouveau traité de paix entre les Rois ’ de France et de la Grande-Bretagne. Jugement rendu à Compiègne, qui casse, jiour cause de |*arenlé, le mariage de Philippe avec Ingeburge. Lettre de ce prince aux habitans de Tournai. En janvier 1194, avant la délivrance de Richard, captif en Allemagne, Pliilippe-Auguste conclut avec Jean-sans-Terre un traité qui comprend vingt-six articles, et qui concerne les domaines possédés en France par les monarques anglais. Il y eut trêve entre Philippe et Richard. Peu tle mois après, un mandement du Roi français a ses baillis ordonna de rendre à l’archevêque de Rouen et aux églises de Normandie des biens qu’on avoit confisqués. (elle restitution est annoncée dans une lettre du Roi à l’archevêque Waller. ‘ Une charte de 1195. en faveur de la commune de Saint-Quenlin, met à l’abri de toutes poursuites judiciaires les jiersonnes convoquées en vertu de l’arrière-ban. le 15 janvier 1196 est, comme nous l’avons dit, la date d’un traité entre les Rois d’Angleterre et <le France, qui n’a pas été plus efficace que les précédons. En cette même année, Philippe souscrivit à Compiègne une charte relative à l’élection et à la juridiction des officiers municipaux de Ra paume. [I y est dit que, tous les quatorze mois, les bourgeois de cette ville nommeront un mayeur, des J""