Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/70

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REGNANTIBUS PH1LIPP0-AUG. ET LUDOVICO VIII. Ixv mense Majorent, Scaltinos et Juratos ; dein à Scabinis dijudicanda universas querelas quæ contingent de liaillivis regiis. Circa id tempus Wallero Rolhomagensi praesuli literis significat Philippus sibi esse in si.nima exspectatione ejus adventum, prœccptumqve fuisse baillivis ut ei faciant commeandi potestatem.

1197. Edictum Grandimontensium ordini favens. Literie quibus Biturieensi cuique le- Martine, gala pia scribenti liberorum tutores designandi facultas permittitur.

des écbevins et des jurés, et que le ? échevins jugeront universasquerelas qua contingent de baillivis ( nostris. Vers ce temps, Philippe-Auguste écrit à l’arél^evêque de Rouen, Walter, qu’il désire le voir, èl qu’il a prescrit à ses baillis de lui donner un sauf conduit.

I/année 1197 fournit une ordonnance en f<(r veur de l’ordre de Grandmont, et des lettres où les habitans de Bourges qui auront fait des legs pieuv sont autorisés à nommer des tuteurs de leurs enfans.

En 1198, le Roi de France reçoit Tliibauld à bointuage-lige du comté de Champagne. Tliibauld donne pour otages onze seigneurs, qui, s’il tiumque à ses promesses, se rendront prisonniers à Paris. Ta* Roi promet assistance ; onze* autres seigneurs font avec lui le même serinent, et ils s’engagent à se constituer prisonniers à Troy es en cas d infidélité IV |>arl et d’autre, les otages demeureront dans la ville qui leur aura été assignée ; ils en pourront sortir durant lejnuèga condition d’y rentrer avant la nuit. A la fin de juin I 198, Philipjte-Viiguiste s’allie au Roi des Romains , Philippe de Souabe, contre Othon, Richard et Baudouin : c’est le sujet d’une lettre qu’il adresse à Innocent III. En septembre, il convient avec le Comte de Chani|>agnc, que les Juifs soumis à l’un d’eux ne léront point de prêts dans les domaines de l’autre.

Une ordonnance de 1199 casse la commune d’Etam|M’s. Au mois de mai 1200, Philippe traite avec Jean-sans-Terre, Roi de la Grande-Bretagne. Le Prince anglais, en considération du mariage de sa nièce, Blanche de Castille, avec Louis, fils du Roi de France, cède à celui-ci plusieurs domaines. Un acte non moins important est l’ordonnance rendue a Bélisi en faveur des écoliers de Paris : ceux qui les auront frappes seront livres à la justice du Roi et séverement punis, quand meme ils olli noient de se purger par le duel ou par l’eau. Hors le cas du flagrant délit, le prévôt du Roi ne [sHiira mettre la main sur un ecolier ; et, en ce cas. l'étudiant arrête sera livre à la justice ecclésiastique, par laquelle seule il pourra être définitivement juge. Ces annees 1200 et 1201 fournissent de plus quatre epitres de Philippe- Vugusle, qu’on remontrera dans ce volume , et dont deux sont adressées a Innocent III.

Au mois de juillet 1202, Philippe reçoit Arlur a hommage-lige des comtes d’Anjou , du Maine et de Touraine. Après la mort de ce jeune Prince, la cour des Pairs condamne Jean-sans-Terre, confisque toutes ses possessions , décidé iiirine qn il a merite le dernier supplier, laides, Ihie de Bourgogne, déclaré qu’il a conseille au Roi de France, son seigneur, de ne taire ni paix. ni ItVve avec le Roi d’Angleterre ; il promet de secourir Philippe en cas de contrainte ou de vio-Toiuc l.

1198. Rex Francoru/n Theobaldum Cam- 9 pa n iœ coini ta fus ligianrt elirntelarn professum ’■ excipit. Comes obsides tradit undecim qui’ M si datam fidem fefellerit, t» vincula Pansus S conjiciantur■ Opem spondet Philippus, quo- ■ cum se sacramento obligant undecim magna- M tes, futuri si promissa’non exsolvantur, ■ tn frecensi carcere captivi. Intérim obsides I hinc et inde in urbibus sibi adsignatis ■ commorabuntur, dalti interdiu egrediendi 1 hcentid, modo se clausam ante noctem intra Brawol, I, tfl nuvnia recipiant, liesinentejunio, Philiqipus-Auguslus cum Succo Philippo, Romanorum IImu.t. I Rege, contra Othonem, Richardum et Hat- "• d|St- • Kr XVII i

dumum, societatem iniit ; qua de re quoque 5()’ ^’ ! legitur regia ad Innocentium Pontificem à,,,.,.. . epistola. Septembri mense, Regi eum Theo- , baldo Comite convenit ut Jwlœi alterutri subditi in alterius ditione [rerumas fenori nusquam locarent.

Exiit anno I 199 edictum quos jus’cintatis Stampcnsibus adimebatur. Mense anni se- itu ,li-s (J ’ , i»/ / tlojui 1. 277,

(jumUs mato, rursus jniascilur ^ ^ ^ cum Rege Major is llrilanniie Jounne.qm, ob lor |, v| nuptam Franco Principi l.udovtco savons sud1 60,> 60’ . filiam, Blancham de Castella, mullis Eran- / eorum Regi dominiis ccdit. on levioris momenti est charta in gratiam Partsinannn scholarum lletisiie data t/iui nempe statuitur judicibus regiis tradendos sieeisque panus plectendos esse qui scholasticum aliquem percussissent, etiamsi crimen duello cel aqnii Sfioudrrcnt iri dissolutum ; in nullum i ero scholarum alumnum, nisi manifesto tn scelere deprehensum, regii prtrloris jussu, matius unquam injiciendas ; denique juvenem , tvquo jure comprehensum, ecclesiasticis judicibus dedendum, quibus solis decretoriam de illo sententiam pronuru’iare liceat. Ferunt insuper anni I‘200 et l‘2()l quatuor Philippi-Auqusti epistolas iiuee hoeee nostrum volumen -loi, >l9i T i"* V( IT v

evolventibus erunt obvia1, quarumque diur ad ’• Innoeentiem III dantur.

I‘2tl‘2. Mense jtilio, c.rcipitur Philippo ligiusAo/m ? Alturus, t umitutuum Andi gamists, Ccnomuneiisis, / uronensisi Hrnh Ium jn o- lier. ,lrs Ih» fissus. Quo non mullo fiost, immaturii ivlatc, ler.dcfr Wll ; c.esh in to, Joanncm - sine- lerra Panum runa J * homicidii damnat, rigue , bonis faiblit atis , capitale supplicium minatur. Per hteras significat Ih/o Burgundionum Dux, se domino suo l eam orum liegt aurtorem f uisse, ut nulla pax, tiulhe imo indueitr, eum Anglorum Rege i