Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/46

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ture tourna à l’angle du château pour approcher du perron, eus-je le temps d’apercevoir bon nombre de figures souriantes me souhaitant la bienvenue.

J’entrai, et me débarrassant de mes fourrures, je répondis aux bonjours et aux poignées de main ; Louise m’avait embrassée, et je lui trouvai non seulement bonne mine, mais l’air radieux :

— Quelle joie de me retrouver ici, dis-je enfin !

— Ce n’est pas malheureux, il y a assez longtemps qu’on te désire,