Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/294

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CRISPIN.

Monsieur.Que je retâte, avez-vous de la fiévre ?

LUCRESSE.

Je ne sçai.

CRISPIN.

Je ne sçai.Non ?

LUCRESSE.

Je ne sçai.Non ?Non ?

CRISPIN.

Je ne sçai.Non ?Non ?Fy !

FERNAND.

Je ne sçai.Non ?Non ?Fy !De quoi ?

CRISPIN.

Je ne sçai.Non ?Non ?Fy !De quoi ?Mauvais régal ;
Par fois, sans qu’on le sçache, on se porte fort mal,
Voyez-vous ?

FERNAND.

Voyez-vous ?De ses maux que je sçache la cause.

CRISPIN.

C’est la fiévre, ce l’est, si ce n’est autre chose.
Mais soit fiévre, ou migraine, ou cangrene, ou mal chaud,
Allez, pour la guérir, je sçai bien ce qu’il faut.

FERNAND à Lise.

Une plume, de l’encre.