Page:Boursault - Théâtre, tome premier, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/319

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FERNAND.

A présent…A present descendez, s’il vous plaît ;
Je vous ouvre.

PHILIPIN.

Je vous ouvre.Epions : car, ou bien je suis yvre,
Ou bien :

CRISPIN descendu.

Ou bien : J’ai fait défense au coquin de me suivre ;
J’en aurois de la honte, il viendra par après ;
Adieu.

Il sort, & met bas la soutane, puis comme Fernand est entré, croyant faire sortir un autre frere, Crispin prend l’occasion, & monte fort diligemment par la fenêtre, & ensuite sort avec Fernand comme si en effet il étoit frere du Médecin.

FERNAND.

Adieu.Je suis ravi d’avoir fait cette paix :
Mais faisons sortir l’autre.

PHILIPIN ramassant la soutane de Crispin.

Mais faisons sortir l’autre.Ah ! je tiens votre guéne,
Doctissime.

CRISPIN en habit de valet.

Doctissime ! Est-il loin ?

FERNAND.

Doctissime ! Est-il loin ? Assez loin.