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Page:Boutroux - La Monadologie.djvu/180

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de prétendre à l’existence à mesure[1] de la perfection[2] qu’il enveloppe[3] (§ 74, 167, 350, 201, 130, 352, 345 et s., 354).

  1. C’est-à-dire : proportionnellement à, pro ratione perfectionis quam involvit, comme dit la traduction latine.
  2. C’est-à-dire : quantité d’essence ou de réalité : quantitas essentiæ seu realitatis… ; est enim perfectio nihil aliud quam essentiæ quantitas (De rerum originatione radicali, 1697. Édit. Erdm., p.l47 b).
  3. C’est-à-dire : qu’il contient à l’état d’enveloppement. Les possibles, avant le fiat divin, sont comparables à des germes, où est entièrement préformé l’être qui est susceptible d’en naître. L’existence n’est que le développement de ces germes.