Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/14

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« Monsieur,

« J’ai été fort surpris & fort mortifié de trouver, dans le tome XL. de la Bibliotheque Germanique, une Lettre où l’on critique une de vos Lettres Juives. Comme on n’ignore pas que j’ai part à ce Journal, vous auriez pû croire, Monsieur, que j’en ai aussi à la publication de cette Lettre. C’est ce qui m’oblige à vous dire, que cette piece a été fourrée à mon insçu dans la Bibliotheque. La longue maladie, qui m’est survenue au commencement de l’Automne, & dont je ne suis pas encore remis, m’a empêché de donner aucune attention au Journal. J’ai seulement envoyé la Section IX. de la Réponse aux Journalistes de Trévoux, & ne me suis point mêlé du reste. Si j’avois quelques Observations à faire sur vos Ouvrages, je vous les communiquerois, Monsieur, pour en faire l’usage que vous trouveriez à propos.