Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/15

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Ces égards sont bien dûs à un Auteur, qui, comme vous, a infiniment de l’esprit, & qui enrichit le Public d’Ouvrages très-agréables & très-instructifs. Continuez, Monsieur, à mériter l’estime des honnêtes-gens, qui ont du goût pour le vrai & pour le beau. Vous vous êtes acquis toute la mienne, &c. »

de Beausobre.


À Berlin, le 15 Février 1738.

Quel gré ne dois-je point savoir à l’Auteur subalterne, qui a fait insérer dans la Bibliotheque Germanique, la piece où il a prétendu décrier mes Ouvrages, puisqu’elle me procure ce que j’aurois acheté par tout ce qui m’eût été le plus cher ? Accoutumé de bonne heure à regarder Mr. de Beausobre comme un des plus vastes & des plus sages génies de l’Europe, son estime m’avoit toujours paru d’un prix infini ; & peut-être sans mon Critique n’eussai-je jamais sçu jusqu’où alloit sa complaisance pour