Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 3.djvu/140

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ne trouvant point assez de ressources en eux pour percer la nuit obscure des tems, cherchent à la dompter par des amas immenses de pierres & de marbre.

Porte-toi bien, mon cher Monceca : vis content & heureux, & conserve-toi soigneusement.

D’Alexandrie,ce…

LETTRE LXXV.

Jacob Brito, à Aaron Monceca.

Je suis arrivé à Lyon, & je compte en partir au premier jour pour me rendre à Montpellier, où je séjournerai très-peu, étant pressé de me rendre en Espagne. Je suis en situation, mon cher Monceca, de pouvoir juger par moi-même de tout ce que tu m’as écrit sur les mœurs & les coutumes des François. Je trouve tes réflexions justes : les idées que tes lettres m’avoient données, me servent infiniment. Je suis prévenu de bien des choses que je vois, que j’examine avec beaucoup de sang-froid, & qui me causeroient