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Cimetière de pêcheurs


Sur le bord du chemin, et regardant la mer,
Cette « gueuse », tout leur amour et tout leur rêve,
Les pêcheurs dont les yeux reflétaient le ciel clair
Dorment en paix bercés par les chants de la grève.

Et l’on dit que la vague, amoureuse parfois,
De ses anciens amis conservant la mémoire,
Accourt baiser, la nuit, le pied des vieilles croix
Qui protègent les morts et gardent leur histoire.